Découvre l'histoire d'Olivier Démolis, le collectionneur passionné de maillots rétro

The Football Market explore tout l’univers du football. Aujourd’hui, interview au programme.

Olivier Démolis, le chasseur des maillots de football vintages

Dans sa quête des maillots vintages les plus impressionnants, The Football Market était obligé de croiser sur sa route, tôt ou tard, Olivier Démolis. Collectionneur de maillots rétro depuis de nombreuses années, le haut-savoyard est l’heureux propriétaire de nombreux célèbres maillots du ballon rond. 

Du maillot porté France 98 de Zinédine Zidane de la finale de la Coupe du Monde en passant par celui de Christian Karembeu, Olivier Démolis vit sa passion du football à fond et toujours avec des objectifs précis. The Football Market est allé à la rencontre de celui qui a jugé notre site e-commerce, « impressionnant quand on voit le nombre de maillots, bravo ».

 

David Trézéguet et Olivier Démolis

Il fut également virtuellement propriétaire du maillot de notre Trézégoal national porté lors de cette mythique finale 98, retrouve sa mésaventure mais aussi sa rencontre avec David  dans le livre d’Olivier Démolis, Cousue de fil bleu  disponible dans toutes les librairies de France sur commande, Belgique et Suisse !

Maillot foot vintage
The Football Market

Maillots Vintages

Pour footballeurs nostalgiques

L’interview d’Oliver Démolis par The Football Market

- A partir de quel moment vous êtes-vous dit, je vais devenir collectionneur, quel a été le déclic ?

“Mon déclic ça a été un match à Genève, un tournoi en salle. Il y avait plusieurs équipes dont Bâle et l’attaquant numéro 9, international suisse, Eren Derdiyok. Il m’a gentillement offert son maillot à la fin du match, je lui avais demandé, ça ça a été un déclic car je me suis dit, le gars il m’a quand même offert son maillot sans rien en retour. Je ne pensais pas qu’il allait le faire, j’étais étonné. 

Ce joueur il avait comme surnom ‘Le buteur des grands stades’ car il a marqué des buts magnifiques notamment à Wembley ou encore au Camp Nou à Barcelone. Il a joué à Galatasaray, Bâle et ensuite une belle épopée au Bayer Leverkusen. Son maillot m’a marqué. 

Ce moment, ça a vraiment été le déclic et après j’ai acheté en ligne sur plusieurs sites. J’ai acheté, revendu des maillots pour avoir mieux. Après mon objectif ça a été les maillots de l'Équipe de France et je voulais en avoir un de la finale de la Coupe du Monde 1998, c’était mon rêve, un aboutissement. A partir du moment où j’ai eu celui de Zidane, j’ai arrêté de vendre et acheter sauf celui de Christian Karembeu.

Niveau maillot, mon rêve à la base c’était d’avoir un maillot de la finale 1998. J’ai eu Trezeguet mais il a été détruit par les douanes pensant que c’était une copie. Avec la volonté et la chance que j’ai provoqué, j’ai réussi à avoir tous les maillots que j’ai actuellement.”

- Quelle est l’histoire du maillot de la finale de la Coupe du Monde 1998 de Christian Karembeu ?

“Pour moi ce maillot de Christian Karembeu, il est magique. Il a été donné au premier témoin de mariage de Christian Karembeu, son meilleur ami. Cette personne ensuite a décidé de vendre le maillot et il est tombé sur moi en faisant des recherches sur internet. On est entré en contact, on s’est mis d’accord et c’est comme ça que j’ai eu le maillot.”

- Comment définiriez-vous un maillot de football vintage ?

“Depuis les années 80, le mot vintage est pas mal emprunté en France. C’est un maillot d’une certaine époque qui rappelle une histoire comme par exemple le maillot de France 98 de la Coupe du Monde.”

Quel est la vie d’un collectionneur de maillots ? Les qualités requises ?

“Il faut du temps et beaucoup de passion et de connaissances. Tous les collectionneurs se sont déjà fait avoir. Moi-même ça m’est arrivé d’acheter un faux maillot en pensant que c’était un vrai, de le revendre et de passer pour un escroc. C’est aussi pour ça que ça fait environ 5 ans que je ne vends plus.”

- Comment avez-vous fait pour avoir autant de photos et de maillots vintages, quel est votre secret, votre organisation ?

“Pour tout ça, il faut de l’envie et se fixer des objectifs, ne jamais rien lâcher. Avec tout ça et de la chance qu’on provoque, on peut arriver à tout. Avec cette envie j’ai pu rencontrer les 5 plus grands joueurs du monde, Pelé, Zidane, Maradona, Messi et Ronaldo. J’ai pu également rencontrer Ronaldo le Brésilien et Ronaldinho aussi.”

- En tant que collectionneur, quel est la chose qui vous rend le plus fier ?

“Sans hésiter, ma plus grande fierté c’est d’avoir le maillot de Zidane de la finale de la Coupe du Monde 1998. Il est authentifié juridiquement comme faisant parti de son contingent. En tant que collectionneur, ça me rend très fier. Il y a aussi le fait que je l’ai prêté au musée de la FIFA. 

Il est signé par Zinédine en personne. J’ai réussi à faire ça via son fils Enzo à Madrid. C’était un grand moment car il l’a signé la veille d’un Real Madrid - Celta Vigo, j’étais au premier rang et il y a eu 7 buts à 1, Cristiano Ronaldo s’est fait sifflé avant le match et résultat, il a marqué un quadruplé. 

Pour moi toutes ces rencontres sont l’aboutissement d’une passion. Je suis le seul en France à avoir rencontré autant de légendes du foot. D’autres ont les signatures mais pas les photos.”

“J’étais dans le bus des 23 pour le premier match des bleus en Russie ainsi qu’à leur premier entraînement ! Le fameux bus des supporters ! C’était grandiose ; il n’y a rien de plus grand. C’était magique de prendre une photo avec chaque joueur de l’Équipe de France. Il y a peu de temps il m’en manquait trois, Patrick Vieira, Bernard Diomède et Stéphane Guivarc’h, j’ai réussi à avoir Vieira, il ne m’en manque plus que deux à présent. Je vais essayer de m’organiser pour y arriver.

J’ai aussi une photo avec tous les joueurs français qui sont champions du Monde 2018, un par un, il ne me manque que Thomas Lemar.”

- Un nouveau rêve en vue ?

“Je n’ai plus vraiment de rêve. J’ai atteint tous ceux que je voulais, avoir le maillot de la finale de 1998 et rencontrer ces plus grands joueurs. 

J’adore le tennis aussi et j’ai également rencontré les plus grands champions de tennis, Federer, Nadal et Djokovic.

Niveau football, pourquoi pas participer à la Coupe du Monde 2022 au Qatar, ça pourrait être un objectif, mes rêves sont réalisés. Un jour peut-être écrire un nouveau livre pour raconter toute cette histoire. 

Je fais des conférences pour parler de mon histoire. J’ai des diplômes d’entraineur de foot aussi donc peut-être un avenir en tant que coach au bord des terrains de football.”

- Vous avez écrit un livre, Cousue de fil bleu, de quoi parle t-il et pourquoi l’écrire ?

“Ce livre parle de l’histoire du maillot de David Trezeguet dont je m’étais porté acquéreur. Je l’ai acheté à un vendeur de renom brésilien très connu dans le milieu des collectionneurs car il récupère les maillots via les joueurs ou les familles. Il est arrivé en France dans un centre Chronopost, je suis allé le chercher le jour même.

Il avait été livré vers 5h du matin, les douaniers l’avaient saisi. Je les ai contacté ce jour là et on m’a dit que le maillot avait été détruit. Il y a eu tout un bras de fer ensuite et dans tout ça j’ai eu la chance de rencontrer et d’avoir comme soutien David Trezeguet. 

Il m’a accueilli chez lui donc voilà c’est l’histoire de ce livre. Je l’ai écrit car j’étais fier de ça et du combat, c’est un aboutissement.

Mon livre, Cousue de fil bleu, un peu partout surtout sur le site de mon éditeur Edilivre. Il est également disponible dans toutes les librairies de France, Suisse et Belgique.”

Retrouve le livre d’Olivier Démolis, Cousue de fil bleu directement sur notre site !


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